A quelques centaines de kilomètres de l’Irak et de l’Arabie Saoudite
Petit pause sur la Desert Highway
Puis plein Ouest vers la ville de Kérak, avant d’entamer la descente vers la mer Morte.
Et quelle descente : la mer Morte est la dépression terrestre la plus profonde de la planète ; on passe en quelques kilomètres de 0 à -420m sous le niveau de la mer…
Le taux de salinité de la mer Morte est 10 fois plus élevé que dans les océans, en raison de la forte et continue baisse du niveau de la mer : un niveau qui diminue d’un mètre environ par an. Deux explications : les importants phénomènes d’évaporation dus au climat local, mais surtout le pompage excessif du Jourdain, le fleuve alimente la mer Morte.
Plusieurs solutions sont actuellement à l’étude pour sauvegarder cette mer intérieure qui risque de disparaître d’ici 2050, dont par exemple la construction d’un canal entre le mer Rouge et la mer Morte. Un projet pharaonique qui est également un enjeu politique, dans cette région du globe où l’eau risque de se raréfier dans les prochaines décennies…
La proximité du pays-dont-je-ne-citerai-pas-le-nom, à moins d’une dizaine de kilomètres sur la rive en face, implique la présence de plusieurs postes de contrôle… mais avec le passeport français pas de problème !
François au volant dans la descente
Nous avons ensuite suivi la mer Morte sur plus de 50 kilomètres, pour rejoindre « Amman Tourist beach » : les plages d’Amman (à l’extrémité Nord de la mer Morte, à environ 50km d’Amman).
Quelques plages publiques gratuites, mais il est quand même conseillé de se rendre sur les plages payantes pour pouvoir prendre une douche (ultra-nécessaire après la baignade dans une eau si salée).
Et voilà les photos... Désolé pour ces clichés ultra-touristiques, mais il fallait bien y passer…
Bilan : une sensation de flotter vraiment réelle (il est même difficile de nager la brasse tellement on flotte), une eau effectivement très salée (suffit d’y tremper les lèvres), et un bain pas trop désagréable (eau relativement propre, contrairement à ce qu’on avait lu…).
Bref : content de l’avoir fait, nos petits-enfants pourront peut-être pas vivre cette expérience…
La fin des vacances approche ; il est temps de regagner l’aéroport d’Amman, pour rendre la voiture.
Retour vers Amman : patience, un troupeau de moutons traverse l’autoroute…
Arrivée à l’aéroport, pour rejoindre ensuite le centre d’Amman, et notre hôte Samir… Suite au prochain post.
A+